La question des archives numériques est encore plus critique, si l'on songe qu'on est à l'aube de fabriquer des clones digitaux et d'approcher "une certaine forme" d'immortalité.
Une certaine forme, comme l'écriture ou la photographie peuvent en être, mais aussi très différente. D'ici quelques années on pourra faire un "me_GPT" nourri par tout ce qu'on aura écrit, dit, enregistré. Enfin tout ce que l'on choisira pour nourrir cet avatar, prolongement de nous qui pourra évoluer, réagir, échanger avec nos proches au delà notre présence, voire de notre vie.
Quel avatar de moi je choisirais? enfant, adolescent, adulte? quelle part de mon passé j'inclurais dans la formation de cet avatar? Et pourquoi qu'un seul? Pourquoi se contenter d'une seule version de moi?
Accéder, recombiner les archives des plateformes sociales prend alors un intérêt stratégique, au dela du vital.
Je suis assez d'accord avec toi. Le rôle de ce nouveau type de patrimoine est sous-évalué - et heureusement que l'Europe travaille sur le sujet - alors qu'il s'agit d'un capital mais aussi d'un élément constitutif de nos futures identités.
On sait à quel point ces sujets sont des bombes à retardement sur la façon dont une société tient.
Fasciné par cette partie de nos vies qui reste "vivante" en digital alor rs qu'elle a disparu. Aujourd'hui j'ai "croisé" sur Linkedin une personne que j'ai connue et qui nous a quitté. un moment doux amer. Et comment se survivre?? par coïncidence un article tout aussi fascinant sur une créatrice de mode new yorkais de 78 ans qui nourrit en ce moment un AI de ses créations pour qu'elle lui succède à la tête de sa maison
Je vois tout à fait. Idem, les morts envoient toujours des notifications sur les plateformes.
Je reviens toujours au cas de Plaaastic dont le suicide a d'une certaine façon été "refusé" par sa communauté. La notion de patrimoine et même la notion d'héritage semblent mis à mal. D'ailleurs ce n'est pas si étonnant que les "nepo babies" soient aussi en avance sur la récupération d'un capital numérique (les followers de leurs lignées...). A discuter !
La question des archives numériques est encore plus critique, si l'on songe qu'on est à l'aube de fabriquer des clones digitaux et d'approcher "une certaine forme" d'immortalité.
Une certaine forme, comme l'écriture ou la photographie peuvent en être, mais aussi très différente. D'ici quelques années on pourra faire un "me_GPT" nourri par tout ce qu'on aura écrit, dit, enregistré. Enfin tout ce que l'on choisira pour nourrir cet avatar, prolongement de nous qui pourra évoluer, réagir, échanger avec nos proches au delà notre présence, voire de notre vie.
Quel avatar de moi je choisirais? enfant, adolescent, adulte? quelle part de mon passé j'inclurais dans la formation de cet avatar? Et pourquoi qu'un seul? Pourquoi se contenter d'une seule version de moi?
Accéder, recombiner les archives des plateformes sociales prend alors un intérêt stratégique, au dela du vital.
Je suis assez d'accord avec toi. Le rôle de ce nouveau type de patrimoine est sous-évalué - et heureusement que l'Europe travaille sur le sujet - alors qu'il s'agit d'un capital mais aussi d'un élément constitutif de nos futures identités.
On sait à quel point ces sujets sont des bombes à retardement sur la façon dont une société tient.
a chaque fois que j'entends cette idee, je ne peux empecher mon esprit de me rappeler le "Be Right Back" episode de Black Mirror 😈
excellent. ca me fait penser a ca tiens:
"> If you want your writing to still be readable on a computer from the 2060s or 2160s, it’s important that your notes can be read on a computer from the 1960s." qui vient d'ici (https://x.com/kepano/status/1675626836821409792?s=46&t=8IEgWNxqkY3Qrgvi19m7FA)
et que j'ai evidemment galerer a retrouver 😊
géniale cette ressource, merci pour le partage !!
Fasciné par cette partie de nos vies qui reste "vivante" en digital alor rs qu'elle a disparu. Aujourd'hui j'ai "croisé" sur Linkedin une personne que j'ai connue et qui nous a quitté. un moment doux amer. Et comment se survivre?? par coïncidence un article tout aussi fascinant sur une créatrice de mode new yorkais de 78 ans qui nourrit en ce moment un AI de ses créations pour qu'elle lui succède à la tête de sa maison
https://www.businessoffashion.com/articles/technology/can-ai-carry-on-a-designers-legacy/?utm_source=newsletter_dailydigest&utm_medium=email&utm_campaign=Daily_Digest_300124&utm_content=intro
Je vois tout à fait. Idem, les morts envoient toujours des notifications sur les plateformes.
Je reviens toujours au cas de Plaaastic dont le suicide a d'une certaine façon été "refusé" par sa communauté. La notion de patrimoine et même la notion d'héritage semblent mis à mal. D'ailleurs ce n'est pas si étonnant que les "nepo babies" soient aussi en avance sur la récupération d'un capital numérique (les followers de leurs lignées...). A discuter !