je dirais que c'est la capacité à vivre intensément, depuis son lit, ou avec des écouteurs, un événement distant, ou une pensée qui nous touche au coeur formalisée par une personne pourtant lointaine à travers les réseaux sociaux. Se vit alors une forme de huis clos entre nous-même et tous ces signaux qu'on accepte volontairement ou involontairement. Cet espace donne vie ou plutôt vivance à cette bulle étonnante, qui permet tous les ressentis. Un peu comme la Prose du Transsibérien de Blaise Cendrars où l'on ressent l'introspection, la perspective du poète entremêlées aux perturbations externes (le bruit du train etc.). Sauf que cette fois-ci on ne lit pas quelqu'un d'autre, on devient l'auteur-émetteur-récepteur dans notre bulle. A discuter IRL cher Thomas !
il est certain que la voix est un médium chaud, plus que la froide écriture, et que l'asynchronie ouvre des possibilités qui était très limitées (mais voir l'usage du répondeur dans Klute ou Play Misty, sans parler de la Voix Humaine de Cocteau. Mais cette communion asynchrone et a-topique crée aussi une coupure avec l'environnement voisin, une desynchronisation - c'est l'effet de bulle dont je parlais. Un peu comme dans Until the End of the World de Wenders (qu'il faudrait revoir). Chacun erre dans un espace ouvert qui n'est plus ni public ni commun... A continuer IRL!
Un mot peut etre sur l'étrange bulle de vie privée créée ainsi dans l'espace public?
je dirais que c'est la capacité à vivre intensément, depuis son lit, ou avec des écouteurs, un événement distant, ou une pensée qui nous touche au coeur formalisée par une personne pourtant lointaine à travers les réseaux sociaux. Se vit alors une forme de huis clos entre nous-même et tous ces signaux qu'on accepte volontairement ou involontairement. Cet espace donne vie ou plutôt vivance à cette bulle étonnante, qui permet tous les ressentis. Un peu comme la Prose du Transsibérien de Blaise Cendrars où l'on ressent l'introspection, la perspective du poète entremêlées aux perturbations externes (le bruit du train etc.). Sauf que cette fois-ci on ne lit pas quelqu'un d'autre, on devient l'auteur-émetteur-récepteur dans notre bulle. A discuter IRL cher Thomas !
il est certain que la voix est un médium chaud, plus que la froide écriture, et que l'asynchronie ouvre des possibilités qui était très limitées (mais voir l'usage du répondeur dans Klute ou Play Misty, sans parler de la Voix Humaine de Cocteau. Mais cette communion asynchrone et a-topique crée aussi une coupure avec l'environnement voisin, une desynchronisation - c'est l'effet de bulle dont je parlais. Un peu comme dans Until the End of the World de Wenders (qu'il faudrait revoir). Chacun erre dans un espace ouvert qui n'est plus ni public ni commun... A continuer IRL!
en soi, la publicité d'Apple décrit exactement ce que tu es en train de dire :
https://www.youtube.com/watch?v=fVW8-px4Ufw
je penses que tu m'as donné le sujet de la prochaine NL :)